Table of Contents
Les législateurs, les forces de l’ordre, la population active et le public investisseur ont observé les activités despotiques des cadres supérieurs avec leur mauvaise gestion financière et leur avidité financière. Les individus et les organisations ont commencé à s’interroger sérieusement sur la tendance inquiétante du cuisinier qui mange avant le reste de la famille et les invités, tout en se goinfrant avec une voracité féroce. Un changement de paradigme est en train de s’opérer où la pyramide bureaucratique des entreprises a fait son temps. En effet, la micro-gestion n’est plus d’actualité, ni souhaitable. Un nouvel environnement force le changement, nous évoluons désormais dans une économie du savoir. Au sein de cet environnement, vous ne pouvez pas simplement vous contenter de donner des ordres et exiger toujours plus de vos employés, tout en ignorant l’information qui les entoure. Les travailleurs de la connaissance obtiennent leurs informations de toutes parts, pas seulement du haut vers le bas. S’ils ont été correctement embauchés et formés, ils en savent plus sur leur domaine de prédilection que leurs patrons et superviseurs.
La gestion monopolistique ne fonctionne pas
Les employés doivent être libres, encouragés et constamment rappelés à développer leurs capacités d’adaptation et d’innovation. Des individus et des équipes efficaces et autonomes seront les moteurs du succès de leurs organisations, fonctions et activités. Si leurs efforts de collaboration ne sont pas estimés à leur juste valeur, l’avenir de l’organisation est en péril.
La collaboration, un travail d’équipe
Les cadres supérieurs doivent insister pour qu’elle soit réalisée et pratiquée à tous les niveaux, tout en donnant l’exemple. Le petit secret un peu gênant à avouer est que de nombreux dirigeants ne sont pas à l’aise avec de telles structures. En effet, ils s’accrochent à des rôles impériaux, car “ il est bon d’être roi ”. Le partage du pouvoir et de l’information n’améliore pas le bien-être du mâle ou de la femelle alpha. Cela permet simplement aux personnes exerçant leurs compétences à ces postes de se sentir mieux, de mieux agir. Alors, pourquoi une véritable collaboration est-elle dans le meilleur intérêt de votre organisation et de votre direction générale ? Dans l’économie actuelle, à l’évolution constante, qui lutte et qui change constamment, les entreprises doivent réaliser que le véritable pouvoir, la position sur le marché et l’avantage stratégique/tactique sont entre les mains des travailleurs de la connaissance et non des PDG ou des responsables. Le premier impératif pour les dirigeants et les cadres supérieurs d’aujourd’hui est de répondre aux besoins de ces travailleurs. Pourquoi ?
Le travailleur du savoir d’aujourd’hui
Même avec les réductions de personnel, les meilleurs travailleurs du savoir ont le choix de leur lieu de travail et des conditions de leur emploi. Le lien entre l’organisation, sa direction et les travailleurs du savoir est au mieux ténu. Ils veulent un sens et une direction, donner du sens et de l’autosatisfaction. De plus, ils attendent de la confiance dans et de la part de leurs dirigeants. L’espoir et l’optimisme les guident et ils exigent des résultats. Si l’organisation n’est pas ouverte à un flux de travail collaboratif qui tirera parti du capital intellectuel de l’entreprise et le nourrira, l’atout le plus précieux de l’entreprise trouvera un poste ailleurs. Un poste qui correspond davantage à ses objectifs personnels et professionnels. Lorsque cela se produit, une partie du capital intellectuel de l’organisation est perdue. Chacun, à sa manière, a apporté à son travail le zèle, l’ingéniosité, la tolérance au risque et la discipline d’un entrepreneur.
Capital intellectuel
Ils sont capables de générer du capital intellectuel pour leurs entreprises. Un capital qui n’apparaît pas dans un bilan. Un capital vital pour la croissance et la prospérité à long terme de l’entreprise. Ils ont compris que la clé de leur succès était :
- la sélection des bonnes personnes ;
- l’allocation des ressources en capital ;
- la diffusion rapide des idées.
Aider vos travailleurs intellectuels est une tâche plus complexe qu’il n’y paraît, car pour vraiment exceller, les cadres supérieurs doivent prendre des décisions difficiles dans des délais courts avec des données imparfaites. Ils doivent être capables de penser de manière abstraite et de relier les points lorsque les lignes paraissent des plus floues. Si l’incohérence est la seule constante, l’indécision n’est jamais une option ! Les meilleurs responsables encouragent le partage de l’information. Ils encouragent les gens à s’exprimer sur les questions importantes, partagent les décisions et le crédit des succès. Ils acceptent l’échec comme le progrès.
Les managers performants
Les managers performants savent qu’avec des informations imparfaites, ils n’auront pas toujours raison. Ils doivent créer un climat qui tolère les coups gagnants et les coups manqués. L’option est l’indécision. Une entreprise où le contrôle n’existe qu’au sommet. Une entreprise qui peut facilement être dépassée est une entreprise qui se meurt lentement, douloureusement. C’est une organisation où les meilleurs travailleurs du savoir ont des options limitées
La collaboration agressive doit être une priorité pour chaque PDG et manager dans l’environnement commercial instable et basé sur la connaissance d’aujourd’hui. Les entreprises d’aujourd’hui doivent générer du capital intellectuel. Les dirigeants doivent l’encourager et le nourrir. Elles doivent créer de la valeur ajoutée. Il est difficile d’admettre, après toutes vos années de dur labeur, qu’être un roi n’est pas une fin en soi, mais qu’il est important de se rappeler que les rois règnent tant que le royaume prospère. Les royaumes d’affaires d’aujourd’hui ne prospèrent que dans un environnement collaboratif.
