Table of Contents
- Ces fluctuations régulent mieux l’emploi et les prix auxquels les entreprises vendent
- La rentabilité des hôpitaux, des exploitations agricoles et des constructeurs automobiles
- Toutes les sociétés commerciales sont en concurrence sur le marché de leur financement permanent.
- Une considération supplémentaire est encore plus décisive.
- La réduction de la dispersion des taux sectoriels de profit sur capital favorise la croissance du stock national de capital
La publicité des taux moyens de profit sur capital incombe aux pouvoirs publics.
Cela se produit sans qu’une baisse tendancielle de la rentabilité moyenne du capital s’instaure sur longue période (plusieurs générations). La question des tendances divergentes qui affectent normalement la rentabilité moyenne du capital et la profitabilité moyenne des ventes des entreprises est abordée dans la suite.
Ces fluctuations régulent mieux l’emploi et les prix auxquels les entreprises vendent
Ces fluctuations régulent mieux l’emploi et les prix auxquels les entreprises vendent lorsque la publicité des taux moyens annuels de profit sur capital fait partie du système des poids et mesures.
La rentabilité des hôpitaux, des exploitations agricoles et des constructeurs automobiles
La rentabilité des hôpitaux, (qui sont tous de fait des entreprises) chroniquement inférieure à celle de l’industrie pharmaceutique, a des effets néfastes, ainsi que la rentabilité des exploitations agricoles chroniquement inférieure à celle des constructeurs automobiles, etc.
D’une part, les rentabilités sectorielles du capital qui sont sensiblement inférieures à la moyenne nationale menacent des emplois et compriment des revenus quand elles sont sensiblement inférieures à la moyenne nationale. D’autre part, les rentabilités sectorielles du capital qui sont sensiblement supérieures à la moyenne nationale signalent des marges plus élevées, contrairement à que ce que produirait en règle générale une meilleure organisation de la concurrence.
Toutes les sociétés commerciales sont en concurrence sur le marché de leur financement permanent.
L’organisation générale de la concurrence reste trop lacunaire si, entreprise par entreprise, les taux de profit sur capital font partie du secret des affaires et si la rentabilité moyenne du capital par secteur d’activité est un point aveugle de l’appareil statistique.
Une considération supplémentaire est encore plus décisive.
Supposons un pays où les entreprises sont réparties en deux secteurs. La rentabilité moyenne du capital est dans le secteur 1 de 4 %, dans le secteur 2 de 12 %, dans ces deux secteurs réunis de 7 %. Si la rentabilité moyenne du secteur 2 est abaissée à cette moyenne, soit de 12 % à 7 %, ce secteur reste attractif pour le placement en capital. Si, en même temps, la rentabilité moyenne du secteur 1 est relevée jusqu’à devenir égale à la moyenne de 7 %, ce secteur devient plus attractif pour le placement en capital. En dernier ressort, davantage de capital devient mobilisable au fur et à mesure que l’égalisation des rentabilités sectorielles progresse. Un calcul algébrique démontre que ce qui vaut à cet égard pour deux secteurs vaut pour autant de secteurs qu’il convient aujourd’hui d’en distinguer dans le pays considéré.
La réduction de la dispersion des taux sectoriels de profit sur capital favorise la croissance du stock national de capital
C’est l’une des raisons majeures pour lesquelles l’organisation de la publicité des taux moyens de profit sur capital vient au premier rang des devoirs économiques des pouvoirs publics.